>> Malaise

>> Ce matin, j'ai bien tout mis mon masque, mais c'est aussi un casque qu'il va me falloir...

J'étais tranquilement en train de me reposer dans un cyber cafe Zapatiste (salut Anne) quand je me suis mis à faire un malaise, perte d'équilibre et tout et tout (assis !)...

Et pis tout le monde se lève et se casse et l'on m entraîne en disant Il faut sortir, il y a une secousse !

Ma premiere pensée a été Tant mieux, je prefere ca et la deuxième Manquait plus que ca.

L'experience n'est pas ininterressante, mais bon, pas tous les jours non plus.

Alors nous voilà dans la Calle Zapotecos, à regarder les gens qui descendent des maisons.
Il y a même une sorte d'hôpital à une certaine distance, d'où le personnel est évacué par les escaliers extérieurs.
Je dis hôpital, car tout le monde est habillé de blouses blanches.

Dans la rue, l ambiance est bonne, ca papote et rigole.
Les multiples fils électriques qui traversent la rue se balancent paresseusement.
Je surveille une grande antenne relai sur un toit avoisinant pour déceler les signes avant coureurs d'un éventuel effondrement, mais non, je ne la vois même pas bouger.
Puis au bout d une dizaine de minutes, chacun regagne ses occupations.
Fin de l'incident.

Avec le recul, il me semble avoir ressenti deux ou trois secousses de faible amplitude, dans l'espace d une petite minute, je sais plus trop.
Si j avais été prévenu, j aurais compté.
Je me trouve dans la colonia Obrera, pas loin de Coyoacan.
Il y a maintenant 1h que la secousse s'est produite. Tout est calme.
On entend tourner des hélicopteres, mais ça n'a peut être rien à voir, personne n'est au courant.
Je vais aller faire un tour en ville pour prendre la température.

Anne, conserve mon SMS, c est un collector, je te l'ai expedié pendant la secousse.

Fleurine, je voudrais bien savoir comment tu as été informée 10 mn après la secousse, et ce qu'il s'en est dit.

Maintenant, je vais attendre les répliques, en marchant bien au milieu de la rue !
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>> Xochimilco

Dimanche à Xochimilco.
Nous y arrivons à 10:30.

Les éléments sont avec moi : ya pas un gato !
Les raisons en sont multiples et additivement exponentielles :
1- Epidémie de grippe
2- Encore trop tôt
3- Pas la saison touristique
4- Match de foot UniMex-Guadalajara

Le résultat est que ce que je découvre est assez loin des cartes postales habituelles.
Les canaux sont peu encombrés et les trajineras (barques) dépourvues des fleurs qui font leur renom.

Du coup, on a une trajinera pour nous seuls et c'est bien cool.

Les canaux que nous empruntons ont vu naviguer les Aztèques dans les années 1500.

Il fait super bon et le temps dure longtemps...


On a bien pensé à vous, parole !


Vous imaginez ce que ça peut être quand c'est bondé ?







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>> Alebrijes

Accueilli comme un prince je suis, chez Graciela et Jose-Luis !
Ma chambre est décorée d'alebrijes de Oaxaca et c'est sympa.





Les petits monstres veillent sur mon sommeil.
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>> Masque

Alors en ce moment, c'est un peu le sujet de conversation principal à Mexico.
Dans la voiture, on a droit à un grand discours du président qui confirme la fermeture de tous les lieux de concentration du public, cinémas, musées, stades, écoles, etc.
Il recommande même d'éviter les contacts physiques inutiles avec d'autres personnes.

En partant pour Xochimilco ce matin, nous avons essayé de nous procurer des tapabocas (masques) mais plus que dalle dans les pharmacies.
Alors tant pis, on s est contenté de ne pas respirer.

Au retour, les rues sont envahies de soldats de la Marina et de l'Ejercito qui distribuent des masques à tour de bras aux automobilistes, aux piétons, à tout le monde.
Eux même sont armes et masques, ça fait drôle un peu.


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>> Bien arrivé

Voyage sans encombre.
Vendredi soir : soirée bien sympa chez Xochitl et Chema, avec repas Thaï et degustation de tequila.

Samedi 25 à 5:15, Améthyste me drive à Lyon Part-Dieu où une navette me mènera à Lyon St-Exupéry, où un avion m'emportera à Londres, où un 745 me récupérera pour me conduire à Mexico, où j'arriverai pile à l'heure : 19:07 HL.


Pour une fois, j'ai une compagne de voyage pas désagreable... Pas désagreable du tout, même, elle a dormi 10 heures !


Toujours aussi spectaculaire l'atterrissage

Comme je n'ai pas de bagage en soute, il ne me faut qu'une heure pour passer la douane et l'immigration.
Je suis très content de la ceinture que je me suis bricolé : j'ai pas sonné une seule fois sous les portiques.
Graciela, son mari et Luz-Maria m'attendent à la sortie. On ne s'est jamais rencontré, alors j'avais pris la précaution hier de leur envoyer une photo de ma pomme en tenue de combat, celle que je porte aujourd'hui.
Illico je suis pris en main, et je n'ai pas l'habitude ! C'est bien aussi.
Après quelques détours dans Mexico (je parlerai de la grippe porcine plus tard) on se retrouve aux puestos de la Iglesia (salut Cousin).


Premier régal du séjour : tacos al pastor con mas pina :).

Il est 05h ici et midi en France.
Plus sommeil.
Comme je ne veux pas réveiller mes hôtes, je me suis connecté depuis ma chambre : il y a deux réseaux wifi non sécurisés qui traînent dans le coin et mon netbook les a repéré de suite.

Au programme de dimanche : Xochimilco et invitation de Luz-Maria à venir visiter son Atelier. Cousin m'a montré ses peintures et j'aime bien...
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