Il reste juste le musée du train, essentiellement composé de locomotives et wagons rouillant tout doucement sur pied.
Le jour où je m'y pointe, c'est fermé pour cause de "cruda".
C'est à dire la gueule de bois consécutive aux libations de la veille.
C'est ce dont m'informe un gardien sympa qui, me voyant faire de lamentables photos au travers des grilles, m'invite à entrer et me fait la visite totale pour moi tout seul.
Il connaît toutes les locos par leur prénom et me farcit la tête de dates et de données chiffrées que je m'empresse d'oublier.
En gros, il y a plus de dix ans, les chemins de fer Mexicains ont été privatisés.
Les acheteurs se sont empressé de supprimer le transport de voyageurs, trop peu rentable au profit du transport de marchandise, d'un bien meilleur rapport.
C'est ce qui a causé l'explosion du business des bus.
Le mec est bien cool, insiste pour me photographier devant presque chaque loco et se fait prier pour accepter le pourboire que je lui octroie.
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