>> Puerto Escondido

Eh bien il ne fait pas froid dans ce pays.
C est une bonne facon de m habituer a ce qui m attend au Yucatan.
Régal de poisson frais chez Tio´s, un tuyau pas percé du GDR.

Un joli petit jeune homme a demi nu qui joue avec le feu

Un ordi de l an 1000, faut pas avoir de grosses mains...


A mon hotel, j ai demandé un hamac.
Le mec me dit : "Je te l apporte ahorita".
1h après, je repasse devant lui et il me dit "Ah oui le hamac, al ratito".
Je sens que c est pas pour tout de suite.
Et le soir il me dit "Le hamac" en souriant.
Je lui répond "Quel hamac ?".

Je suis aussi bien dans un lit, pas vrai ?
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>> Pas si fique...

Pinaise, faut son diplôme de maître-nageur pour se baigner ici, sans dec !
On verra demain.

Hors-Sujet : La gentille Graciela a absolument tenu a ce que j emporte les clés de sa maison.
"Comme ca quand tu reviendras, tu ne sera pas a la rue si il n y a personne", dit-elle.
C est pas trop, ca ?
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>> Rien de spécial

Bien arrivé a Puerto Escondido.

Voyage sans encombre, jái dormi 9h sur les 12 du voyage.
Faut dire que j´avais pris les pastillitas qui vont bien.
j´ai juste perdu mon nouveau mobile, acheté avant hier.

Une fois mes affaires posées a l´hotel je me fais ramener au terminal bus, au cas-où...
Que dalle, tu penses bien. Ya un mec qui me rejoint au bus que je suis en train de fouiller.
Je lui dit que le bus a été tout nettoyé et que donc le téléphone doit se trouver ailleurs.
Il me soutient que le bus n´a pas été nettoyé (!) et demande si il y a une propina pour le téléphone.
J´en déduis quíl possède l´objet et lui dis que bien sûr, 100 pesos.
Illico le mec se jette au sol et cherche comme un malade...
On ne trouvera rien bien sûr.

Le reste de la matinée, cést les dialogues impossibles avec les mecs de la Telcel.
Pour te vendre un outil, pas de prob.
Mais quand ca devient un peu plus compliqué, ca devient la quatrième dimension.
Exemple la gonzesse du téléphone qui veut absolument connaitre le modele du téléphone.
Je lui dit qu´on sén fout, je veux juste faire stopper la ligne et qu'en plus je ne connais pas le modele du téléphone qu'on m´a volé. Elle me dit que c´est écrit derrière...
Et ca continue comme ca pendant de longues minutes.
Plus tard, je vous traduirai les dialogues : c´est savoureux.

Pour le moment je vais me reposer de mes émotions devant une Modello Especial, au bord de léau en regardant les énormes rouleaux du Pacifique, le mal-nommé.

Mine de rien, je fais des progrès en Espagnol cette année : a Mexico, on parle avec des gens masqués, donc on ne voit pas les mouvements des lèvres (qui aident bien quand même) et les dialogues techniques de suspension de ligne avec de mutiples interlocuteurs au tél, c´est pas triste non plus.

Pas mal installé, moi, je trouve

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>> Camion de noche

Bon alors en ce moment je suis sans doute dans le bus de nuit qui devrait me déposer a Puerto Escondido vers 09:30.
Cote Pacifique, au niveau de Oaxaca.
J'en ai pour 12 heures, alors @ +++
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>> Covrebocca

Ces temps-ci, le masque est tres fashion a Mexico.

C'est l'occasion pour chacun d'exprimer sa personnalité, voire d'afficher sa différence.

Voici quelques exemples de la tendance 2009 :

"Je suis classique"

"Je ne respire que par la bouche"

"Je ne respire que par le nez"

"Je n'y vois rien"

"Je suis parano"

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Alors c'est bien vrai, les restos sont fermés.
Ca fait drôle toutes ces chaises sur les tables en pleine journée.
Les rues et les trottoirs sont presque vides, ce qui est étonnant pour Mexico.
Il fait très chaud et le masque est assez inconfortable.
Bien content de me tirer ce soir, même si j'abandonne des gens charmants.

Les plus débrouillards des restos se sont lancés dans la vente à emporter, ce qui est permis.
Mais le public ne se rue pas sur l'affaire.
Faudrait pas que ça dure trop longtemps, les conséquences économiques ne vont pas tarder à se faire sentir.

Finalement, dans un quartier à l'écart, dans une rue à l'écart, je tombe sur un puesto tenu par deux indiennes, des rebelles, sans doute des zapatistes.
Bien bon leurs tacos.

A la santé des Vieux Russes !
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>> Mexico finito

Bon alors avec ces conneries de vieux russes porcins, il faut que je me tirailleur.

Demain, bus de nuit pour Puerto Escondido.
Départ Tasqueña, 21:30, avec AltaMar, 12 de trajet, 719 MXN$.
Apres, Mazunte, Puerto Angel...

Dans l'affaire, j'ai shunté toute la premiere partie de mon programme (qui n'existait d'ailleurs pas).
San Luis Potosi, Real de Catorce, Guanajuato, San Miguel de Allende, etc, on verra au retour selon la situation virale.

Pour l'instant, j'ai toujours de quoi manger, alors ca va

Le stade Azteca, 105094 places, 5e stade mondial par la taille.
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>> Amigos

Des gens rares, que je ne résiste pas au plaisir de vous présenter :

Yisel, Jose-Luis, Graciela, Luz-Maria, Payacito

Luz a un site (en travaux, mais chouette quand même) http://www.luzgamboa.com/
Prix indiqués en pesos.
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>> Couvre-feu

Comme dit en titre, la question est en discussion cette nuit...
Ici on dit "toque de queda".
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>> Ca s'arrange pas

Dans la série "drole d'ambiance", voici les nouveautés du jour :

A Mexico, les restaurants sont fermés par décret.
Seuls ceux qui font de la vente à emporter ont le droit de fonctionner (c'est McDo qui est content).
Ce soir, on est de sortie avec Graciela et Yisel, et on file aux puestos de l'église, à tout hasard : même pas installés, les mecs.
Alors on fait des courses a l'Oxxo et on va se faire la dinette.

A Mérida, les gens commencent à dévaliser les boutiques de bouffe.
On appelle ça "compras de panica".

Dans le Yucatan, les sites historiques sont fermaga (Chichen, Uxmal...).

La bonne nouvelle : mon téléphone fonctionne, et dans les deux sens.
J'ai appellé Phil à Mérida, qui m'a rappelé pour me donner mon numéro (car bien évidemment j'ai paumé le papelito avec le numéro).

Nos amis Anglais ont une maxime que j'ai fait mienne depuis de nombreuses années :
In case of panic, don't panic !
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>> Mexico en vrac - 2

Diane, Zona Rosa. Elle me rappelle vaguement quelqu'un...


L'origine du virus est découverte (grace a Popolecatl)

Station Insurgentes

Traduction

Ca fait envie, hein ?

Besitos Citlalhuicatl...
Tu vois, on lui dépose des fleurs a l'ami Cuauhtemoc !

Je ne sais pas ce que j'ai merdé hier, mais je suis monté dans ce que je croyais être le "tren ligero" qui va de Tasquena à Xochimilco, alors que tout le monde en descendait.
Le temps que je m'apercoive que j'étais tout seul, le train se barre et va se garer, toutes portes fermées, dans un endroit improbable.
Je suis bien resté 10 mn à me demander si j'allais passer la nuit dans ce train...
Au lieu de flipper, j'ai fait des photos.
C'est beau, un train vide.

Et de toutes façons, c'était pas le bon train...

Au Rincon Zapatista

Toujours au Ricon Zapatista. J'ai l'impression d'avoir déjà vu cette photo quelque part...
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>> Mexico en vrac

Il est midi et j'ai déja pas mal bougé depuis ce matin bonne heure...
En ce moment je visite la Zona Rosa et je me pose au frais dans un cyber avant d'aller casser une petite graine : j'ai repéré quelques puestos pres du métro.
La ZR, c'est le quartier festif de Mexico.
On dit aussi que c'est assez gay comme coin, mais a cette heure de la journée, c'est pas flagrant.

Je soupconne le passage de noctambules déconneurs...

Sur les conseils de l'amigo Elchel de Merida, je viens d'acheter un telephone selon le principe de l'Amigo Kit.
En gros, pour la modique somme de 349 pesos, me voici proprietaire d'un petit Nokia et de 50 mn de communication, rechargeable par cartes de 100 pesos les 25 mn.
Caisse vous voulez-t-il de mejor ?
En 15 minutes, l'affaire est faite.
Il faut juste avoir sur soi son passeport et une adresse de residence.
Dans mon cas, la copie du passeport a suffit.
La ligne sera activee ce soir (peut-etre...).
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>> Virus

Un article pas mal fait, je trouve : ICI

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>> Pintura

Luz-Maria Gamboa est peintre.
Très agréable, très blonde, très talentueuse et très modeste.
Elle m'a accueilli dans son atelier pour me dévoiler ses oeuvres, rescapées de ses multiples expositions internationales.
Un vrai bonheur.
Je ne résiste pas au plaisir de vous en présenter quelques-unes.

Peintures sur jattes

Indiennes

Jeune fille

La dame au pull rose ne fait pas partie du tableau : c'est l'artiste

J'ai eu aussi entre les mains des oeuvres réalisées sur oeuf d'autruche.
C'est la première fois de ma vie que j'avais un oeuf d'autruche entre les doigts.
C'est bien plus lourd et solide que je ne pensais.
La visite vous a plu ?
N'oubliez pas le guide...
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>> Malaise

>> Ce matin, j'ai bien tout mis mon masque, mais c'est aussi un casque qu'il va me falloir...

J'étais tranquilement en train de me reposer dans un cyber cafe Zapatiste (salut Anne) quand je me suis mis à faire un malaise, perte d'équilibre et tout et tout (assis !)...

Et pis tout le monde se lève et se casse et l'on m entraîne en disant Il faut sortir, il y a une secousse !

Ma premiere pensée a été Tant mieux, je prefere ca et la deuxième Manquait plus que ca.

L'experience n'est pas ininterressante, mais bon, pas tous les jours non plus.

Alors nous voilà dans la Calle Zapotecos, à regarder les gens qui descendent des maisons.
Il y a même une sorte d'hôpital à une certaine distance, d'où le personnel est évacué par les escaliers extérieurs.
Je dis hôpital, car tout le monde est habillé de blouses blanches.

Dans la rue, l ambiance est bonne, ca papote et rigole.
Les multiples fils électriques qui traversent la rue se balancent paresseusement.
Je surveille une grande antenne relai sur un toit avoisinant pour déceler les signes avant coureurs d'un éventuel effondrement, mais non, je ne la vois même pas bouger.
Puis au bout d une dizaine de minutes, chacun regagne ses occupations.
Fin de l'incident.

Avec le recul, il me semble avoir ressenti deux ou trois secousses de faible amplitude, dans l'espace d une petite minute, je sais plus trop.
Si j avais été prévenu, j aurais compté.
Je me trouve dans la colonia Obrera, pas loin de Coyoacan.
Il y a maintenant 1h que la secousse s'est produite. Tout est calme.
On entend tourner des hélicopteres, mais ça n'a peut être rien à voir, personne n'est au courant.
Je vais aller faire un tour en ville pour prendre la température.

Anne, conserve mon SMS, c est un collector, je te l'ai expedié pendant la secousse.

Fleurine, je voudrais bien savoir comment tu as été informée 10 mn après la secousse, et ce qu'il s'en est dit.

Maintenant, je vais attendre les répliques, en marchant bien au milieu de la rue !
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>> Xochimilco

Dimanche à Xochimilco.
Nous y arrivons à 10:30.

Les éléments sont avec moi : ya pas un gato !
Les raisons en sont multiples et additivement exponentielles :
1- Epidémie de grippe
2- Encore trop tôt
3- Pas la saison touristique
4- Match de foot UniMex-Guadalajara

Le résultat est que ce que je découvre est assez loin des cartes postales habituelles.
Les canaux sont peu encombrés et les trajineras (barques) dépourvues des fleurs qui font leur renom.

Du coup, on a une trajinera pour nous seuls et c'est bien cool.

Les canaux que nous empruntons ont vu naviguer les Aztèques dans les années 1500.

Il fait super bon et le temps dure longtemps...


On a bien pensé à vous, parole !


Vous imaginez ce que ça peut être quand c'est bondé ?







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>> Alebrijes

Accueilli comme un prince je suis, chez Graciela et Jose-Luis !
Ma chambre est décorée d'alebrijes de Oaxaca et c'est sympa.





Les petits monstres veillent sur mon sommeil.
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>> Masque

Alors en ce moment, c'est un peu le sujet de conversation principal à Mexico.
Dans la voiture, on a droit à un grand discours du président qui confirme la fermeture de tous les lieux de concentration du public, cinémas, musées, stades, écoles, etc.
Il recommande même d'éviter les contacts physiques inutiles avec d'autres personnes.

En partant pour Xochimilco ce matin, nous avons essayé de nous procurer des tapabocas (masques) mais plus que dalle dans les pharmacies.
Alors tant pis, on s est contenté de ne pas respirer.

Au retour, les rues sont envahies de soldats de la Marina et de l'Ejercito qui distribuent des masques à tour de bras aux automobilistes, aux piétons, à tout le monde.
Eux même sont armes et masques, ça fait drôle un peu.


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>> Bien arrivé

Voyage sans encombre.
Vendredi soir : soirée bien sympa chez Xochitl et Chema, avec repas Thaï et degustation de tequila.

Samedi 25 à 5:15, Améthyste me drive à Lyon Part-Dieu où une navette me mènera à Lyon St-Exupéry, où un avion m'emportera à Londres, où un 745 me récupérera pour me conduire à Mexico, où j'arriverai pile à l'heure : 19:07 HL.


Pour une fois, j'ai une compagne de voyage pas désagreable... Pas désagreable du tout, même, elle a dormi 10 heures !


Toujours aussi spectaculaire l'atterrissage

Comme je n'ai pas de bagage en soute, il ne me faut qu'une heure pour passer la douane et l'immigration.
Je suis très content de la ceinture que je me suis bricolé : j'ai pas sonné une seule fois sous les portiques.
Graciela, son mari et Luz-Maria m'attendent à la sortie. On ne s'est jamais rencontré, alors j'avais pris la précaution hier de leur envoyer une photo de ma pomme en tenue de combat, celle que je porte aujourd'hui.
Illico je suis pris en main, et je n'ai pas l'habitude ! C'est bien aussi.
Après quelques détours dans Mexico (je parlerai de la grippe porcine plus tard) on se retrouve aux puestos de la Iglesia (salut Cousin).


Premier régal du séjour : tacos al pastor con mas pina :).

Il est 05h ici et midi en France.
Plus sommeil.
Comme je ne veux pas réveiller mes hôtes, je me suis connecté depuis ma chambre : il y a deux réseaux wifi non sécurisés qui traînent dans le coin et mon netbook les a repéré de suite.

Au programme de dimanche : Xochimilco et invitation de Luz-Maria à venir visiter son Atelier. Cousin m'a montré ses peintures et j'aime bien...
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