MEXIQUE 25 AVRIL - 7 JUIN 2009
Depuis le temps qu'on se connaît, on commence à bien se connaître, non ? Et pis si on ne se connaît pas encore, on va vite faire connaissance, vous allez voir…

Alors donc, comme dit ci-dessus : ¡ BIENVENIDO !

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Merci de votre visite et n'oubliez pas de boucler vos ceintures.
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27.5.09

>> Rio Lagartos - fin

Je vais quitter Rio Lagartos.
Direction : Chichen Itza.

Le premier collectivo part à 08:00 et je vais essayer de le choper.
Il me mène à Tizimin, oú j'évaluerai sur place les possibilités :
Valladolid ou Piste ou Chichen, en fonction des horaires et de l'humeur.

En attendant, quelques images pour patienter
(et pis si je poste rien, Elchel il me dispute).

Bateau au travers du kiosque rose

Bateau au travers de la vitre du bar

Bateaux et vélo

Mouettes sans bateau

La flêche était pas dans le bon sens, alors on a retourné le panneau

Chiens et bateaux

Cybercafé
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>> Rio Lagartos

Mérida-Valladolid, 2:30
Valladolid-Tizimin, 1:00
Tizimin-Rio Lagartos, 0:45
Je fais la dernière partie du trajet en collectivo, mini-bus en bon état et climatisé.



Arrivée à Rio Lagartos au crépuscule.

C’est tout petit, tout calme.
Tellement calme que je me demande si je vais trouver un abri…
Et pis juste sous le phare, une petite bâtisse jaune qui se révèle être un hôtel tout prêt à m’accueillir.
L’établissement, fort bien tenu, comporte 3 chambres, dont l’une est occupée par la dueña, l’autre par Eric qui vient d’arriver, et la troisième c’est la mienne.
Complet, d’un seul coup.


Eric est de Washington DC, mais sympa quand même.
Il voyage aussi en solo et nous faisons vite connaissance, à force de se croiser dans les rues désertes de RL à la recherche d’un hypothétique resto.
Nous finirons par trouver : le Isla Contoy où 3 pêcheurs bourrés décoconnent bruyamment autour d’un antique karaoké.
Ils tiennent absolument à nous faire chanter mais nous déclinons poliment.
Si encore je connaissais la musique, ça ne m’aurait pas gêné (salut Alain) mais là, ce sont des chansons locales et seul défile le texte sur la télé.
Un mec prend nos commandes au micro du karaoké et c’est un souk indescriptible.
Tout le village doit savoir que nous allons manger des camarones a la diabla.



Il se trouve qu’Eric a réservé par internet une sortie « flamands roses » demain avec Diego, recommandé par le Lonely Planet et le Routard, alors, hein ?
Il a la lancha pour lui tout seul pour 750 pesos.
Nous décidons d’y adjoindre ma sympathique personne et de partager les frais.
Départ demain 06:00.

Ca va me faire lever bonne heure cette histoire…

Effectivement, 6h c’est bonne heure.
Mais il fait super bon et c’est super joli.


On est parti pour voir les flamands roses, et j’ai l’impression qu’ils se barrent tous.
Les flamands d’ici sont des migrateurs locaux.
En effet, leurs seuls migrations consistent à se rendre à Progresso, Celestun et ici.
Des feignasses, les mecs.

Notre guide Romàn (beauf de Diego) nous présente des tas de zoziaux.
Comme je m’en fous un peu de cette engeance, je retiens pas tout.
Il y des zérons, des grues, des aigles (si, si, même qu’il leur jette du poisson), des pélicons (comme ses palmes), etc.
Il y a aussi des lagartos, cause que lagartos ça veut dire crocodile.
Ah ah ! Vous ne le saviez pas, hein ?
Le lagarto est un croco qui a besoin d’eau douce où peu salée.
C’est pourquoi.

Ils sont pas mazoutés les mecs, ils sont à contre-jour.

Le jour persiste à vouloir se lever malgré l’heure matinale.
Nous arrivons en Belgique et rencontrons une fois les premiers autochtones (salut Phil).
Clickez la photo, elle est grande

Notre lancha est équipée d’un moteur silencieux.
Arrivé au cœur de la colonie des flamands, Romàn (beauf de Diego) éteint le moteur et saute à l’eau pour pousser la lancha.
L’opération est aisée, il y a 30 cm d’eau.

Comme c’est marée basse, nous pouvons accoster sur une plage qui sera recouverte plus tard dans la journée.
Le sol a une consistance ferme et spongieuse assez inhabituelle.

Empreintes de dinosaure qui n’étaient pas là hier.

Romàn (beauf de Diego), sympa et compétent.
La promenade se fait en anglais pour Eric.

Au milieu de la ria (c’est comme ça con appelle ce coin qui n’est ni la mer ni le rio), nage un lagarto.
Pour un peu on lui roulait dessus.
Romàn (beauf de Diego), taquin, agite la main dans l’eau pour attirer le saurien.
Je trouve que c’est une drôle d’idée…


Tels les pélicons lassés d’un long voyage, nous voici de retour vers 9:30.
La chaleur commence à poindre.


Les pêcheurs ont déjà pêché et réparent les filets.

La bâtisse jaune sous le phare, c’est notre hôtel.
Heureusement, la lumière du phare n’est pas visible de ma chambre.
Ma chambre est masquée par le palmier.


A peine rentrés au port : petit déj.
Au bout d’un momet, arrivée de Romàn (beauf de Diego) qui nous cherchait partout, pour me rendre mon chapeau oubié dans le bateau.
Sympa, je vous disais, ce Romàn (beauf de Diego).

La chaleur est accablante, pitin !
Dans ma chambre, j’ai réglé l’air conditionné à 28° et j’ai l’impression d’être dans une glacière.
Je reste encore une nuit pour dire, et pis je me casse.

Avec Eric, on a parlé de Chichen Itza et du coup j’ai trop envie d’y aller.
Ca fait au moins deux ans que je n’y suis pas retourné…

Bon allez, siesta.
Avec cette chaleur, ya rien d’autre à faire.
Je ressortirai ce soir, j’ai envie de langouste.
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